Awa, des rues de Bamako à Manhattan, un incroyable destin

Awa est une jeune fille au destin incroyable. Fille d’un père vendeur de charbon de bois et d’une mère aveugle qu’elle promenait dans les rues pour demander l’aumône, cette belle fille à la peau claire aura un destin des plus incroyables.

Awa, d’une vie de misère à une vie incroyable

C’est pratiquement dans la rue qu’est née Awa. Sa mère Binta était aveugle et se promenait dans les quartiers pour demander l’aumône. Bébé, elle était dans le dos de sa mère sous le vif soleil des rues de Bamako, à Diatoula. Dès l’âge de 5 ans, c’est elle qui guidera sa mère sur la route.

La jeune fille vit le même quotidien jusqu’à ses 14 ans. Face à l’extrême pauvreté de ses parents et une vie de plus en plus difficile, elle demande à son père Adama de lui donner 3 000 FCFA pour débuter un petit commerce. C’est vous dire que cette jeune fille ne connaitra jamais l’école.

Avec son petit commerce d’arachide au bord de la route, avec sa maman désormais installée juste à côté, elle travaille sans relâche pour acheter au quotidien la nourriture pour toute la famille.

La jeune fille pouvait réaliser jusqu’à 2 000 FCFA de bénéfice au quotidien. Avec ce que gagnait aussi sa mère, près de 5 00 FCFA/jour, elle permettait à la famille de vivre mieux.

À 17 ans, des garçons commencent à se porter candidats pour l’épouser, mais la jeune fille refuse. Son père qui connait son importance pour sa famille ne faisait rien pour la pousser vers les hommes, ce qui lui permet de rester chez elle jusqu’à ses 22 ans.

Awa qui prenait très au sérieux son petit commerce faisait des économies. En plus de la part de bénéfice qu’elle versait à son père au quotidien, elle s’est toujours arrangée pour mettre de côté 300 CFA, ce qui lui a permis à 22 ans d’avoir près de 800 000 FCFA de fond de côté.

Awa qui était bien connu dans la ruelle où elle était installée depuis près de 8 ans décide de construire un petit magasin de vente de friperie. La petite boutique d’Awa marche et elle gagne rapidement mieux sa vie. Elle fait même arrêter la mendicité à sa mère qui passe ses journées à ses côtés.

Awa commence maintenant à prendre soin d’elle grâce à sa petite affaire. Un jour, un groupe de touriste américain arrive à Diatoula et tombe sous le charme des étalages de la jeune fille. Les touristes parlent avec Awa qui se livre à toutes les acrobaties possibles pour leur vendre beaucoup plus d’articles, le tout dans une très bonne ambiance.

Abram tombe sous le charme d’ Awa

Abram qui était dans le groupe de touristes américains a été frappé par la joie de vivre de la jeune fille dont il tombe rapidement sous le charme. Il l’apprécie pour la façon qu’elle a de se battre pour s’en sortir. Ce jeune homme très effacé de nature est entraîné par Awa dans une ambiance qui lui donne le courage de s’exprimer, de rire et de s’amuser comme jamais.

Il aime tellement la journée qu’il passe qu’il se montre entreprenant avec Awa qui lui fait des ouvertures. Entre la goute d’eau Abram et le rayon de soleil Awa, une véritable réfraction se produit et l’arc-en-ciel « l’amour » ne tarde pas à faire chavirer leurs coeurs de ses nombreuses couleurs.

Abram prend le numéro de la jeune fille qu’il appelle dès l’entrée du groupe à son hôtel. Il parle avec Awa qu’il aimerait revoir. Même s’il était 22h, la jeune fille lui dit qu’elle arrive et hop la voilà.

Elle ne comprend pas bien ce qui lui arrive à chaque fois qu’elle est en face d’Abram, mais elle réalise que pour la première fois de sa vie, un homme lui faisait cet effet-là.

Abram qui a toujours eu l’impression de n’intéresser personne n’était que plus heureux de la situation. Il l’entraîne dans sa chambre et ils partagent des moments de tendresse sans pour autant passer à l’acte. Awa lui dit « Je ne coucherais qu’avec l’homme qui sera mon époux, le futur père de mes enfants ».

Même s’il en avait très envie, Abram prend sur lui et est encore plus heureux de savoir qu’il sera le premier homme dans la vie d’Awa.

Le groupe devait retourner à Manhattan le lendemain, mais il refuse d’embarquer. Resté à Diatoula, ils ne se quittent plus avec Awa qui lui fait visiter les endroits uniques des petits villages environnant la capitale malienne.

Abram veut ramener Awa à Manhattan

Clairement amoureux, Abram se renseigne et comme le veut la tradition, il croise les parents d’Awa pour les cérémonies de fiançailles. Le jeune homme est guidé dans sa démarche par Awa et ses grands frères lors de la demande de la main de celle-ci.

Une fois fiancée, Awa va au bout des choses avec Abram, en réalité un fils de milliardaire américain.

Le jeune homme parle rapidement d’Awa à ses parents. Il leur envoie de nombreuses photos d’eux. Ils sont effrayés par l’enchainement des événements, mais ils avaient confiance en leur fils qui a toujours su faire les bons choix.

Abram, depuis qu’il a passé le cap sexuel avec Awa ne voulait plus la quitter d’une semelle. Il était fou amoureux d’elle à un point qu’il ne s’imaginait pas rentrer à Manhattan sans elle. Il fait rapidement les démarches pour lui obtenir un visa pour les USA.

Abram ramène Awa avec lui aux États Unis. Il laisse un peu d’argent à sa famille qu’il va aider par la suite. Les parents d’Awa l’encouragent à partir avec le garçon. Elle laisse son commerce à sa mère assistée d’une de ses nièces Mariam.

Une fois à Manhattan, c’est le dépaysement le plus complet pour la jeune fille. Awa ne s’était jamais imaginée dans un environnement aussi chic, aussi luxueux que celui d’Abram.

Alexzander, le père d’Abram est venu les chercher à l’aéroport. Lorsqu’il voit Awa, il l’adopte tout de suite. La jeune fille est très belle et il s’imagine ce qu’elle pourrait devenir lorsqu’elle se sera bien intégrée à leur environnement.

Abram et Awa de retour à Bamako

Abram et Awa, après une rapide visite à la résidence familiale pour les présentations de sa fiancée à son frère Alex et sa mère Alana, rentrent dans leur nouveau chez eux.

Awa n’en croit pas ses yeux de voir qu’un jeune homme de l’âge d’Abram (26 ans) puisse être aussi riche. L’appartement où elle allait vivre était magnifique à un point qu’elle n’arrive pas à savoir où se mettre…

Le jeune homme fait appel à une coach en relooking pour conseiller sa compagne, tout en respectant son identité africaine. Awa est tout de suite transformée en une icône de la beauté africaine. Abram aime beaucoup sa beauté, son style, même ses maladresses devenaient quasiment des qualités à ses yeux.

Il rigole beaucoup de son manque de culture, notamment à table où elle inverse parfois l’usage des couverts, ce qui multiplie leurs sujets de conversation puisqu’il adore lui montrer sa vie et les détails de celle-ci.

Le couple téléphone à la famille restée sur place à Bamako et via une application de transfert d’argent téléchargée sur son portable, le jeune milliardaire en dollars envoie de l’argent à sa belle-famille.

Abram gère avec succès plusieurs agences immobilières créées par son père. Il laisse donc parfois Awa seule à la maison pour lui permettre de prendre ses marques. La jeune fille qui a toujours souhaité apprendre à lire et écrire prend maintenant des cours à domicile et parle de plus en plus bien l’anglais.

Après plusieurs mois à Manhattan, elle retourne avec Abram à Bamako, à Diatoula. Toute la famille, voire le quartier, est sous le choc de la transformation d’Awa.

La jeune femme exige à son compagnon Abram de passer leur séjour dans la maison de ses parents en immersion. Malgré la dureté des conditions, Abram adore et s’en amuse même. Il fait des photos d’eux qu’il poste sur son compte Instagram.

Le couple rentre aux USA après voir donné beaucoup d’argent aux parents de la jeune fille pour la construction d’une vraie belle maison et pour améliorer leurs conditions de vie.

La naissance d’Aaliyah

À Manhattan, Awa qui commençait à s’habituer à sa nouvelle vie découvre les amis de son compagnon. Elle est tombée enceinte et a donné naissance à une petite Aaliyah, la prunelle des yeux de toute la famille.

Cette naissance a été une révélation puisque toute la famille d’Abram s’est encore plus rapprochée d’Awa qui n’a jamais manqué de rien.

Alana qui avait des envies de pouponner est aux petits soins de sa belle fille à qui elle offre tous les cadeaux les plus incroyables.

Le couple est si heureux que même les amis d’Abram qui étaient avec lui au Mali, lors de leur rencontre, regrettent pratiquement de ne pas avoir vu Awa plutôt sous cet angle.

Ce qui rend encore plus heureux Abram, c’est que Awa est restée la femme authentique qu’elle était à Diatoula malgré ce grand bouleversement intervenu dans sa vie.

Elle est toujours très souriante, gentille et surtout fidèle parce qu’elle n’a pas hésité à éconduire avec force des amis indélicats de son compagnon qui ont tenté de la draguer.

Sa vie est aujourd’hui une vie de rêve au sein de cette belle famille qui l’a si bien adoptée et qui l’a rapidement intégré dans sa vie en un temps record.

Il ne suffit pas de courir après les hommes ou les femmes pour trouver le bon compagnon. Il faut juste savoir le reconnaitre lorsqu’il se présente, pauvre ou riche…

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6 réponses sur “Awa, des rues de Bamako à Manhattan, un incroyable destin”

  1. Belle histoire ,on peut partir de rien et devenir quelque avec beaucoup d’humilité. Jadorrre

  2. Cela ne pouvait que lui arriver du fait d avoir souffert avec ses parents, surtout sa mère elle a reçu beaucoup de bénédictions de Dieu et de sa mère

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