Jean-Marc et Sylvia, c’est une incroyable histoire qui débute entre deux jeunes lors de leurs années collège en Côte d’Ivoire, en 1990. Découvrez l’histoire de Jean-Marc et Sylvia…
L’histoire de Jean-Marc et Sylvia en Côte d’Ivoire
Jean-Marc, neveu d’un PDG d’une grande entreprise publique en Côte d’Ivoire, fréquentait au collège Notre Dame d’Afrique d’Abidjan. Plusieurs fils de personnalités importantes du pays fréquentaient le même établissement. Les jeunes bourgeois de ce lycée aimaient bien rester entre eux fils de riches. Jean-Marc avait donc peu d’amis, lui qui n’était que le neveu d’une personnalité.
Un jour, Sylvia, la fille d’un couple d’experts comptables possédant plusieurs cabinets réputés dans le pays et dans la sous-région ouest-africaine vient lui parler. Elle lui fait remarquer qu’elle ne l’avait jamais rencontré à aucune fête des lycéens, jamais à un anniversaire ou à une soirée qu’aimaient donner chez eux les jeunes élèves. Il lui avoue qu’il n’avait pas d’amis et que c’est ce qui expliquait qu’il n’était jamais invité.
Sylvia se charge d’intégrer Jean-Marc
Sylvia donne une soirée dans la semaine et lui demande de venir. Le jeune homme se met dans ses meilleurs habits pour sa première soirée avec ses camarades de classe. À son arrivée à la villa des parents de Sylvia, il se rend compte que tous les jeunes portaient des vêtements de marque, ne parlaient que d’argent, de matériels, de choses qui lui étaient inaccessibles.
Jean-Marc s’aperçoit aussi que les parents de Sylvia étaient très riches à en juger la beauté de leur maison et des nombreuses voitures stationnées dans la cour de cette grande villa. Le jeune homme passe malgré tout une bonne soirée lors de laquelle Sylvia aura été la seule personne à véritablement s’intéresser à lui. Elle lui présente son petit ami Jacques, un jeune fils de riche qui fréquentait le Lycée Jean Mermoz.
Jean-Marc et Sylvia sont de très bons amis jusqu’à la fin de leur lycée. La jeune fille le dépannait beaucoup financièrement puisque son oncle qui se chargeait déjà de financer ses études n’habituait pas ses enfants à l’argent…
Sylvia annonce à Jean-Marc qu’elle quittera la Côte d’Ivoire pendant les vacances pour poursuivre ses études en France. Elle promet de lui envoyer une lettre une fois installée à Paris. Les deux jeunes ne se verront plus depuis ce jour.
Le terrible coup du sort à Sylvia
En réalité, un grand malheur avait frappé la jeune fille. Les parents de Sylvia qui revenaient d’une réunion de travail ont fait un accident de voiture et sont décédés sur le coup. C’est un oncle de la jeune fille du nom de Fulbert qui a pris le contrôle de tous les biens de ses parents ainsi que la charge de la jeune fille.
La vie de la camarade de Jean-Marc change radicalement après ce décès brutal de ses parents. Elle ne peut plus aller dans les mêmes écoles qu’avant, et enchaine dépression sur dépression. Malgré les fortes sommes d’argent qu’il contrôlait désormais, l’oncle ne juge pas bon de bien s’occuper de sa nièce qui arrêtera même les études. Plus de beaux vêtements, rien, la jeune fille avait une vie de servante avec toujours les mêmes vêtements. Plus il l’écrasait sous le poids de la misère, mieux il était sûr qu’elle ne lui reprendrait jamais les biens qu’il lui avait volés.
Comme Jean-Marc, Jacques n’avait plus de nouvelles de Sylvia. De toute façon, le jeune homme avait quitté le pays après son bac pour s’établir en France où il travaille. Il a fait sa vie avec une autre fille avec qui il a des enfants. Jean-Marc a quant à lui fait de grandes études à l’université d’Abidjan et a pu trouver un bon poste dans un ministère grâce à son oncle. Il est marié à une avocate avec qui il a une petite fille prénommée « Sylvia », en souvenir de son amie perdue de vue.
Les retrouvailles de Jean-Marc et Sylvia
Un jour, alors qu’il sortait du centre Commercial Playce Marcory, Jean-Marc aperçoit une jeune femme pas très bien habillée, mais qui ressemblait fortement à Sylvia. Il retourne dans le centre commercial sur ses traces pour être sûr que c’était bien elle. Il l’entend parler avec son amie qui l’accompagnait et franchement, l’accoutrement de cette fille ne cadrait pas avec sa façon de s’exprimer. Il ose lui parler et là il réalise qu’il est bien en face de son amie.
Attablés dans un fast food de la galerie, les deux camarades ressassent leur passé. La jeune femme, sous le coup d’une très forte émotion, se met à pleurer quand elle lui raconte comment sa vie avait basculé à la mort de ses parents. Elle n’est que couturière dans un petit salon de couture dans le quartier de Koumassi, bien loin de la vie de rêve qu’elle aurait dû avoir.
Jean-Marc prend ses contacts, lui donne quelques billets d’argent et promet de la rappeler prochainement. Il la raccompagne chez elle et là, il est choqué par l’ampleur de la pauvreté dans laquelle baignait désormais Sylvia.
Jean-Marc parle de sa rencontre du jour à sa femme Sarrah qui avait déjà entendu parler de la gentillesse de Sylvia plusieurs fois. Elle décide de parler d’elle à un de ces clients qui a une grosse entreprise de négoce et qui cherche une collaboratrice à engager. Le couple accompagne Sylvia au bureau de M. Bertin, le patron en question, qui échange avec elle puis lui fait signer un contrat.
Sarrah s’engage dans un farouche combat pour Sylvia
Elle va suivre une formation au sein de l’entreprise avant d’assumer de meilleures responsabilités. Sylvia qui était une bonne élève apprend vite et se relance peu à peu. L’épouse de Jean-Marc qui devient sa grande copine décide alors de l’aider à récupérer son patrimoine braqué par son oncle.
Sarrah engage une procédure minutieuse qui retrace toute la fortune des parents de Sylvia. Elle fait estimer la maison des parents de la fille où s’était installé son oncle et aussi tous les actifs de la société des parents de la fille. Près de six mois après cet audit mené en profondeur, Sarrah entame des poursuites judiciaires contre Fulbert, l’oncle de Sylvia, pour « détournement d’héritage ».
Elle réclame la restitution des maisons, les différents cabinets et le prix des véhicules de ses parents usés par Fulbert et sa femme à Sylvia. Le procès durera deux ans mais va jusqu’à son terme. Cet homme qui s’était enrichi sur le dos de sa nièce se voit lourdement condamné et perd tout.
Sylvia restaurée dans ses droits grâce à Jean-Marc et Sarrah
Sylvia retrouvait tous ses biens grâce à ses amis Jean-Marc et Sarrah. La jeune femme a repris la gestion des cabinets de ses parents. Elle a fait plusieurs formations de gestionnaire pour comprendre le milieu des affaires. Elle a pour conseillère juridique Sarrah, devenue sa meilleure amie.
Les enfants de Jean-Marc et Sarrah passent leurs vacances chez Sylvia, revenue dans la maison de ses parents. Elle a rencontré un homme, un très bon ami de Jean-Marc et Sylvia, patron d’une entreprise d’informatique, avec qui elle a commencé à faire sa vie. La jeune femme est à jamais reconnaissante à son couple d’amis dont elle est aujourd’hui encore très proche. Ils passent leurs vacances ensemble et partagent beaucoup de choses.
Il faut toujours accorder de l’importance aux personnes que vous rencontrez dans votre vie. Nul ne sait qui vous arrachera un jour une grosse épine du pied.
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Que Dieu soit loué.
J’ai été bluffé par le style et l’histoire …ni trop long ni trop court juste formidable pour nous qui aimons la lecture
Le bienfait n’est jamais perdu.
Seul a Dieu appartient la recompense
c’est cool comme histoire instructive surtout
Coul
Quand tu fais le bien fait le a cause de dieu, tu sera jamais déçu. Ça va prendre le temps que ça va prendre, mais tu seras récompensé.
Belle plume, à l’allure d’un compte de fée. Je pense quand même que la réalité serait peut être un peu différente
Merci Donatien pour le compliment. En ce qui concerne la réalité, elle n’est justement pas figée. L’histoire aurait pu se terminer d’une autre façon certes, aussi de plusieurs autres façons également.
histoire très touchante . et instructive . Dieu n’est pas fou quand il nous dis de ne pas nous venger nous meme . il dis à lui la vengeance à lui la retribution. je suis éblouie